Le
problème avec une passion, c’est que très rapidement on veut passer
au stade supérieur.
J’ai commencé l’aquariophilie dans les temps préhistoriques ou la
reproduction du discus était l’affaire d’aquariophiles « chevronnés
». Tout y est passé. Après avoir fait les premières armes avec le
fameux Guppy, ce fût le tour des bettas avant de découvrir les cichlidés.
Déjà en ces temps, l’idée d’installer un bac marin hantait mes rêves
mais malheureusement, quand on a que 13 ans pas facile de convaincre
les parents de l’intérêt pédagogique de la chose au vu des coûts
que cela demande. Néanmoins, 3 ans plus tard en 1984, le rêve put
devenir une réalité et j’entrepris la réalisation de mon premier
bac marin. 350 litre agrémenté des fameux océlaris et de leurs anémones
bien qu'en ces temps, leur maintenance relevait plus de la chance
que d’autre chose. Nos bac flirtaient avec des taux de nitrates
et de phosphates d’un autre monde et le fait d’avoir des algues
était considéré comme un signe de stabilité du milieu. En ces temps
là, certaines revues invoqué l’apparition des ski mers tout en affirmant
que bien qu’étant utile, il ne fallait en aucun cas espérer pouvoir
leur confier l’épuration du milieu.
Je vous laisse imaginer quelle fût ma réaction quand lors d’un voyage
au USA je fût reçu par mon correspondant et que nos premières discutions
furent devant le bac de son père qui je dois bien l’avouer fît preuve
de patience afin de m’expliquer le fonctionnement de son installation
dans les moindres détails et le tout dans un anglais relativement
basique…
Et voilà, c’était repartit pour les rêves… Retour en France et commencement
des premières recherches… Ainsi que des premières déceptions !!!
Le désert, sortis des filtres semi-humides, impossible de mettre
la mains sur quoi que ce soit. Par chance, avant mon départ des
USA, j’avais reçu de la part de cette personne beaucoup de documentation
ainsi que les coordonnées d’une personne vivant a Frankfort.
L’aventure pût commencer. Nous étions alors en 1986.
De 86 à 91, le bac allait évoluer au fil des nouvelles techniques
de maintenance. Puis ce qui devait arriver arrivât et ce fût le
moment de prendre le premier appartement avec tout ce que cela comporte
comme avantages mais aussi comme inconvénients dont la mise en stand
bye d’une passion qui amputait un peu trop le budget.
1996, au court d’une excursion avec ma femme,
(et oui le fameux CAF...) dans une animalerie, naquis l’idée d’installer
un aquarium et le choix fût porté sur un bac panoramique d’environ
200 litres. C’était repartis avec cependant un grande différence
: la communication directe via le net qui en plus de la quantité
d'informations qu'il apporte, m'a permit de connaître l'association
narbonnaise d'aquariophilie.
Je vous passe les détails, rapidement le 200 litres c’est convertis
en un 600 berlinois pour pour se transformer en août 2003 en un
bac de 1600 litres...
l'ancien bac de 600 litres vient d'être transféré...
Le
Bac
Ses dimensions sont 2,50 x 0,90 x 0,70. Pour sa réalisation, j’ai
utilisé du verre de 12mm. Il comporte un ceinturage plus 1 renfort
central. La vitre arrière est percé de 4 trous de diamètre 50 soit
deux de chaque cotés. Le collage à nécessité 7 cartouches de silicone.
Poids de la cuve finie et hors habillage : 270 kg.
Sur le dessus, 6 barres métalliques de section 40x40 reçoivent une
planche en contre plaqué marine de 25 mm. Et afin d’éviter les mauvaise
surprises, une épaisseur de 5 cm de polystyrène a était intercalé
entre la planche et la vitre.
La décantation
L'eau arrive dans une première chambre de détente. elle passe ensuite
par le compatriment d'écumage. Ensuite elle traverse de haut en
bas un comparitment dans lequel je peus soit placer du perlon, soit
de la zéolith ou tout autre produit. De la, le courant est à nouveau
détendu dans un autre compartiment qui comporte de la caulerpa et
des PVS. Elle arrive enfin dans un compartiment variable ou sont
placées les deux pompes de remonté et tous les différents capteurs
et sondes.
habillage du Bac
Sur ces montant, vient se positionner un encadrement constitué de
chevons de 70 de section sur les quels est monté l’éclairage.
Toute la partie centrale repose sur un châssis construit en pvc.
Un cerclage de 3 cm de hauteur à été placé tout autour afin d’empêcher
que le sable passe sous le décors. D’autre part, le retour de la
décantation s’effectue par un tube de 32 placé au centre sur le
tiers arrière de la largeur et arrivant a 10 cm de la glace du fond
ce qui crée une pression circulaire qui pousse les sédiments vers
le cerclage ou ils peuvent être siphonnés.
Le décor est constitué de 100 kgs de pierres vivantes provenant
de mon ancien bac de 600 litres auquels furent ajoutés 70 kgs supplémentaires
de roches calcaire
Une épaisseur de 3 cm de sable d’aragonite (2mm) à été placé sur
le devant. Les deux grosses pierres placées à droite et à gauche
sont positionnées sur des tronçons de pvc.
L’écumage.
Chauffage et refroidissement
La gestion
- L’éclairage : les deux néons ainsi que la simulation lunaire fonctionnent
en mode simulation calé sur 47° de latitude pour 8° de longitude.
Fuseau horaire 02. Les HQI sont allumés pour une duré de 10 heures
et selon un cycle progressif soit HQI 1, puis 30 minutes après HQI2
et ensuite HQI3 l’instinct ion s’effectuant dans le même ordre.
- Le pH de l’eau : Le maintient du CA et du KH est confié à un réacteur
à calcaire maison que je vous décrirais plus tard. Le problème majeur
avec ces appareils, est la chute du PH… Vous me direz mets un réacteur
à hydroxyde et je vous répondrais qu’il y est mais là, on dois faire
face à un autre problème ! En effet les deux ont tendance à se neutraliser
et sans vouloir rentrer dans des relation chimique complexe l’idéal
serait un fonctionnement uniquement à l’aide du RAC mais on perd
alors un des avantages du RAH a savoir la précipitation des phosphates.
Afin d’éviter ceci, l’information de la sonde de PH est utilisé
pour commander des ventilateur qui on pour but de forcer l’évaporation
du bac. Deux pompe sont placées dans le réservoir d’eau osmosé.
Une envois directement de l’eau osmosé et l’autre fait passer l’eau
osmosé via le RAH. Quand le PH baisse à 8,1 la ventilation est activé
et en même temps je commande un relais inverseur qui lorsque le
capteur de niveau détecteras un niveau bas, c’est la pompes envoyant
l’eau osmosé en premier vers le RAH qui seras activé et dans tout
autre cas, c’est de l’eau osmosé pure qui est utilisé pour la compensation
de niveau. Résultat, Le PH ne descend jamais en dessous de 8. L’autre
avantage étant que l’injection d’eau de chaud n’ayant plus rien
a voir avec l’évaporation générale du bac le PH du bac varie uniquement
entre 8,5 le jour et 8 la nuit.
- Le taux d’oxygène dissout : Ces deux valeurs sont paramétrées
avec des mise en alarme pour des niveau de référence « haut et bas
».
Il est un fait bien connus que l’électricité et l’eau ne font pas
bon ménage. M’étant rendu compte sur mon ancien bac que très vite
cela devient dramatique des câbles, rallonges, etc… j’ai opté pour
une installation ou tout se trouve sur un seul panneau. Différentiel,
coupe circuit, contacteur tous se trouve dans un tableau lui même
fixe sur un panneau ou sont monté toutes les prises nécessaires,
les alimentation des pompes bref tout ce qu’il vaut mieux avoir
a porté de mains …
Fsenegas
Mon bout de
récif