FAMILLE
Paguridae Latreille, 1802
Nom scientifique
Paguritta harmsi
Nom vernaculaire
Bernard l'ermite réticulé
Difficulté

Photo J. Hinterkircher
Texte A. Luty © www.recif-france.com
Compatibilité
Lumière


Mise à jour :
12/04/2009
Classe: Malacostraca Latreille, 1802
Sous classe: Eumalacostraca Grobben, 1892
Ordre: Decapoda (Infraordre : Anomura) Latreille, 1802
Sous-ordre: Pleocyemata Burkenroad, 1963
Genre: Paguritta Melin, 1939
Espèce: harmsi
1ère Description: (Gordon, 1935)
Distribution: Maldives, Îles de Noël, Île Salomon.
Description: -
Caractéristiques: Ce très petit bernard-l'ermite (1 cm longueur totale) colonise surtout des scléractiniaires à petits polypes du genre Astreopora, Cyphastrea, Gonastrea, Montipora et Porites ainsi que le corail de feu du genre Millepora.Tandis que de petits exemplaires vivent directement dans les corallites, les plus grands exemplaires recherchent des fentes plus profondes. Souvent ils colonisent des sabelles, préférant les tubes des espèces du genre Spyrobranchus. Les crustacés sont sessiles dans leurs coquilles, ils incitent même les coraux à entourer leurs trous et ainsi à les agrandir. A cause de leur mode de vie sessiles, ils ont dû adopter un nouveau mode d'alimentation, qu'ils réalisent à l'aide de leurs longues antennes pennées. Celles-ci sont étendues dans le courant afin de filter du plancton er régulièrement nettoyées avec les pièces buccales. Si le courant est trop faible, les antennes bougent plus activement. Des particules dérivantes sont également capturées de façon ciblée, ce qui permt de déduire qu'ils ont une bonne vision. Les coraux sont activement influencés avec leurs pinces afin que le crustacé grandissant obtienne assez de place.
Maintenance: Il faut prévoir un courant de puissance moyenne pour cette espèce. Il est possible de nourrir ces crustacés avec des naplies d'artémias ou de la fine nourriture. Si les coraux devaient mourir, le soigneur doit régulièrement brosser les algues présentes sur la pierre..
Multiplication: Les juvéniles sont largement éparpillés sur les colonies, tandis que les adultes s'établissent souvent en couple. Pour l'accouplement les mâles sont obligés de qquitter leurs tubes durant la nuit. Les quelques, toutefois gros oeufs font penser à un temps larvaire très court et des stades réduits (Hebbinghaus, 2003) Le moment où les larves colonisent les tubes des sabelles n'est pas encore connu. Hebbinghaus suppose qu'ils colonisent les vers vivants et les font mourir avec le temps qui passe.
Remarques: Nous connaissons six espèces décrites et d'autres non décrites du genre Paguritta.

Paguritta gracilipes (Bali)

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